KARATE CLUB SILLINGY

KARATE CLUB SILLINGY

Le Club


 

 Le club Karaté SILLINGY va fêter en septembre 2015 ses 17 ans d'existence !


La constance du professeur, dans la voie du karaté comme outil pédagogique, est une valeur sure et cela est prouvé par les actions menés dans les écoles et au collège de SILLINGY  qui a signé une convention "accompagnement éducatif" ce qui confirme l'intéret ,de l'éducation nationale, pour cet art martial dans le système éducatif. A voir la fidélité des adhérents les plus férus on ne peut que constater la réussite de cette transmission d'une tradition sans tomber dans les travers d'un certain modernisme ; des élèves de 17 ans filles et garçons, étant avec le professeur depuis 12 ans, souhaitent porter le flambeau et la passion de cet art afin de continuer à suivre la voie du « BUDO » ; une voie difficile car les lettres de noblesse de cet art ne sont pas faciles à suivre, le chemin est jonchée d'embûches et, des personnes « bien attentionnées », au nom d'une pédagogie nouvelle proposeront des méthodes de facilité et sportives. Savoir reconnaître les valeurs de la tradition comme les valeurs d'une famille unie et ne pas tourner en dérision les valeurs qui sont les supports d'un être humain :


« respect, politesse, dignité, courage,persévérance………. »


   Dans l'art martial du BUDO, on réussit les choses par une élaboration permanente, on reste calme même quand les autres sont agités et on gagne en dominant l'esprit de son adversaire. Inutiles sont les arts martiaux de l'intellectuel et du prétentieux. Il faut poursuivre, dans le sens de l'art martial du BUDO et soyez, capable de réagir convenablement selon les situations changeantes et de les dominer. L'enseignement du Karaté Do aux pratiquants n'est pas un simple entraînement physique. Les tâches sont variées et complexes, car elles doivent éduquer le corps et l'esprit dans des domaines aussi variés que complémentaires, tels que le combat, l'expression martiale et le Kata.


"L'enseignement d'un art martial ne peut être dispensé par un enseignant ordinaire, de la qualité de son enseignement dépend l'avenir d'une discipline.   La qualité de l'enseignement est vitale pour former les pratiquants qui, plus tard, diffuseront l'image de la discipline, et pour les plus doués d'entre eux, enseigneront peut-être à leur tour.


  " L'enseignant d'un art martial a une double responsabilité : enseigner une discipline et transmettre un art."


 L'éducateur est donc plus qu'un entraîneur d'éducation physique. Il doit enseigner la technique proprement dite, initier à la recherche d'un idéal esthétique, donner une dimension martiale au combat, et enfin développer l'attitude mentale. C'est presque utopique. Ce ne doit pas être une raison pour esquiver ces champs d'actions ou de les faire disparaître au profit d'autres activités telles que la compétition. Ce serait s'éloigner de la vérité. L'éducateur se doit quelles que soient ses possibilités et ses moyens de respecter celle-ci sous peines de dérive L'apprentissage d'un art martial s'étend sur toute une vie, il n'y a pas d'âge pour sa pratique. C'est une différence essentielle avec la compétition et avec certains autres sports. Au contraire on a besoin des anciens et de la richesse de leurs expériences. Cela s'appelle la transmission et fait partie de l'enseignement traditionnel.


Ces méthodes en générales de types répétitives, sont basées sur des habiletés dites fermées que l'on retrouve dans l'enseignement des katas et ki-hon. Certains prétendent qu'elles sont par ailleurs complètement inadaptées à la pédagogie infantile mais, à mon avis, ce ne sont pas les méthodes qui sont inadaptées ; certains enseignants doivent se remettre en question si ils ne sont pas capables d'adapter des pédagogies diverses selon la variété du public. Il est plus facile de remettre en cause les méthodes que soi-même et de dénaturer un art ancestral au nom d'un modernisme et d'une incompétence pédagogique. Savoir prendre le « trésor » du BUDO et apprendre à le transmettre demande une abnégation totale et une remise en question perpétuelle ; de plus ce n'est pas rentable au niveau financier car l'art martial pratiqué en tant que tel est très sélectif, il y a beaucoup d'abandon du fait de la force de caractère exigé dans l'étude de cet art. 


  "L'introduction de la compétition de Karaté a été le premier pas vers sa "démartialisation". L'intention était louable. C'était de proposer aux pratiquants un test qui lui permettait de juger de leur faculté de réaction dans une situation imprévue...  L'enseignement de cette discipline s'est calquée sur les autres sports soumis aux législations en vigueur, il a privilégié la pédagogie du titre, de la médaille aux dépends de celle qui vise la formation de l'individu."

 

 

 

 

 

 



05/09/2008
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 10 autres membres